L’AVANT Compétition: Tout ce qu’il faut savoir pour être prêt le jour J.

Publié par sebastien le

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Il y a le temps de la préparation physique, le temps de la compétition. Entre les deux, c’est ici que ça se passe pour vous y préparer au mieux.

Il serait dommage de ne pas mettre toutes les chances de son côté avant le jour J.

Avec ces simples astuces, vous serez au top de votre forme ,ainsi que dans les meilleures conditions durant votre performance dominicale.

Photo prise par : https://www.limpalaphotographie.com

La veille de la course, préparez votre sac. Cela vous évitera bien des tracas le matin même. Vous voilà l’esprit léger, au moins pour ce point. L’indispensable à prendre est traité dans un de mes précédents articles, dont je vous invite à lire en cliquant ici:https://courir-et-bien-être.com/les-indispensables-du-sac-du-runner/

Prévoir deux tenues selon la météo changeante.

Les applications smartphones ou site internet sont assez performantes à l’heure près. Servez-vous en pour choisir les tenues.
Inutile d’essayer votre nouvelle paire de chaussures, ou accessoires ou je ne sais quoi le jour J. Nombreux sont ceux qui ont des douleurs après leurs efforts. Inutile de tenter le coup. Faites plutôt le choix de courir avec du matos, qui vous convient est un choix intelligent.

Règle d’or: Ne jamais essayer une nouveauté en compétition. Jamais

Cela vaut aussi pour vos habitudes alimentaires. Pour vos boissons. Ne prenez que l’habituel. Pas de nouvelle barre ou gel, ni de nouvelle boisson verte ou je ne sais quoi. Il y a plein de sessions d’entraînements pour les essayer. Fallait y penser avant. Tant pis.

Mangez votre petit déjeuner « habituel » (je me répète mais j’insiste), trois heures avant l’évènement. L’estomac, met à peu près ce temps pour digérer votre repas. Il vaut mieux courir l’estomac vide que plein, je vous assure. Cependant ce petit déjeuner ne sera pas d’une grande utilité pour une course inférieure à un semi-marathon.
En effet, j’ouvre une petite parenthèse: l’essentiel du carburant nécessaire à la compétition sera fait sur les repas, sur les deux à trois jours précédents la date butoir.

Mangez votre petit déjeuner habituel

Et justement, parlons-en des repas.

Trois jours avant, intégrez de plus en plus de féculents à vos repas, de façon à emmagasiner un maximum d’énergie en réserve. En portion normale bien-sûr. En revanche, diminuez de plus en plus les fibres (légumes et fruits) , voire même les supprimer la veille, afin de vous éviter des troubles intestinaux le lendemain, à l’effort intense.
Et buvez, buvez de l’eau en quantité, c’est très important. J’en décrit les bienfaits ici.https://courir-et-bien-être.com/leau-est-votre-meilleure-amie/
Ainsi que les conséquences de sa carence dans l’organisme ici. https://courir-et-bien-être.com/mieux-connaitre-la-recuperation-et-en-tirer-profit/

Pour ce qui est de l’effort physique, il est nécessaire de relâcher l’entraînement selon la course ciblée.

Je ne parle pas de couper court, mais d’oublier les séances spécifiques, et de laisser à la place des séances de 30 minutes à 45 minutes en aisance totale.
Pour un 10km, trois à quatre jours avant.
Pour un Semi-marathon, une semaine avant.
Pour un marathon, deux semaines avant.

Cela vous permettra de retrouver une fraîcheur musculaire.

Du point de vue mental, il y a aussi quelques astuces à pratiquer. J’ai découvert par expérience personnelle, que visualiser les choses nous aide à les rendre moins impossible à atteindre, et moins stressantes aussi.
Dans la semaine de la course, commencez tout doucement à y penser. A vous voir dans cette course, acceptant les hauts et les bas. Que tout ne se passera peut-être pas comme prévu, mais que cela passera quand même.

Si vous avez connaissance du parcours, imaginez-vous dans les coups durs de celui-ci. Les montées, les routes interminables. Voyez-vous en haut de la butte, relançant la foulée. A la fin du sentier difficile. Croyez-moi cela vous aidera grandement.
Je vous laisse demander aux sophrologues ce qu’ils en pensent. Ils en sont déjà convaincus.
Visualisez-vous franchir la ligne d’arrivée, et accrochez-vous à cette image mentale dans les coups durs.

Vous voilà fin prêt. Il n’y a plus qu’à vous inscrire à une compétition pour les appliquer.

Vous m’en direz des nouvelles.

Petit à petit vous passerez du stress d’avant course au sourire de gosse .

Tout ces ajustements ne se feront pas du jour au lendemain, n’hésitez pas à réitérer l’expérience. Inscrivez-vous donc à plusieurs petites compétitions et forcez-vous à essayer une ou plusieurs techniques de cet article.


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