Game changers: Le bilan du défi 100% Sportif-Végétarien .

Publié par sebastien le

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Si j’avais su avant ?
Vous est-il déjà arrivé de vous poser la question:  » Le mode de vie Végétarien peux-t-il améliorer ma récupération, mon bien-être et ne pas entacher ma vie sportive ?

Pour remettre dans le contexte, j’explique dans cet article https://courir-et-bien-être.com/defi-de-30-jours-0-🥩🍗-0-🐟🦐🍤-100-vegetarien/ pourquoi et comment je vais réaliser ce défi.

A présent place au Bilan.

Je vais vous expliquer le bilan de mon défi ici, et aussi les résultats après qui ont modifié ma façon de vivre à présent.

Premier constat: pas besoin de temps d’adaptation nécessaire pour le corps.

On peut tout à fait continuer à vivre de la même manière. Le corps ne subit pas, c’est comme arrêter tout autre aliment en fait.
Car il faut savoir que OUI, vous pouvez très bien vous passer de viande et/ou poisson toute votre vie. Sans subir aucune carence, tout en restant en forme. ( hors prescription médicale bien-sûr). Dans le doute, demandez conseil à votre médecin au préalable comme moi.

J’ai commencer ce défi sur une bourde en fait. J’ai du reprendre à zéro au bout d’une semaine. Pour cause, je pensais que le Végétarien ne mangeait pas juste de la viande.

Par la suite plusieurs personnes m’ont fait la même remarque à ce sujet.

Laissez-moi donc vous mettre les appellations de chaque mode de régimes alimentaires.

Végétarien: qui permet de consommer des produits laitiers et des oeufs, mais pas de viande ni de poisson.

Pescotarien: Le pesco-végétarisme est une pratique alimentaire, consistant à s’abstenir de consommer de la viande, mais à consommer des poissons, des crustacés et des mollusques aquatiques.

Flexitarien: On qualifie ainsi couramment de flexitarien, quelqu’un qui a fortement réduit sa consommation de viande sans pour autant être devenu végétarien.

Végétalien: Qui est adepte du végétalisme, principe diététique recommandant l’usage alimentaire unique des végétaux et l’exclusion de la viande, du poisson et de tout produit d’origine animale (lait, oeufs, miel…)

Végan: Alors que les végétariens ne consomment ni viande ni poisson, que les végétaliens ne consomment ni viande, ni poisson, ni œufs, ni laitages, les vegans ajoutent à ces exclusions alimentaires, le refus d’utiliser tout produit issu du règne animal : laine, cuir…

J’ai opté pour un défi végétarien : pas de viande, ni poisson, ni crustacés ou mollusques aquatiques. Je continuerai à manger tout le reste

1ère semaine: rien de surprenant. Pas de changement net.
Puis, deux choses importantes se sont manifestées.

Premièrement, je dors mieux la nuit. Je m’endors mieux en fait.
Et c’est bien normal. La digestion me pèse moins le soir.
J’ai fait quelques recherches pour comprendre un peu mieux ce qui se passe en terme de temps de digestion.

Sur le tableau ci-dessus, on peut voir que les temps de digestion les plus longs, sont exclusivement les aliments avec sources de protéines animales. Et cela peut durer jusqu’à 5h. Imaginez donc le repas lourd le soir avant le sommeil.

Manger végétarien du moins le soir, affecterait donc notre sommeil indirectement.

Voilà déjà une bonne raison de se passer de viande le soir. Améliorer sa récupération.
Pas mal non ? Le sommeil sera plus facile à trouver.

Mais ce n’est pas tout. Conséquence des plus incroyables. Je dors 1h de moins.
Autant dire qu’au début, je me suis dit « tu te forces pour démontrer les bienfaits en fait ».
En fait non, force est de constater que quelque soit l’heure du coucher, je dors maximum 7h.
Finalement ça se tient, le sommeil plus réparateur avec le repas léger du soir, il est normal d’avoir besoin de moins de temps de sommeil.

Je gagne 7h par semaine. Sur l’année cela représente environ 15 jours !

Mon année fera 380 jours à présent. 🙂

Puis sans compter la sieste d’après repas, du moins le coup de mou qu’on connait tous. La digestion est lourde et fatigante.
Alors, je ne m’interdis pas la petite sieste bien-sûr. Seulement elle n’est plus systématique.

Je fais ma sieste par plaisir à présent.

Mais comment ai-je bien pu gérer ce type de régime alimentaire.


S’informer, se documenter, demander aux pratiquants …
Il faut au moins ça pour ne pas se retrouver en carence. Les végétariens ne prennent aucun compléments. Il faut le savoir, ils ont une vie comme la nôtre.
J’ai donc cherché à savoir quels sont les aliments riches en protéines :
Les légumineuses telles que les lentilles, les haricots rouges, blancs, les petits pois…ou encore les fruits à coque comme les amandes, noix de cajou que je mange aisément en collation ou lors des apéros.

Quelques sources de protéines non animales.

Les aliments de tous les jours contiennent aussi des protéines comme les oeufs, les légumes …


Inutile de se dire je doit remplacer comment la viande.
Il suffira de varier les aliments, la source de protéines nécessaire suffira dans tout le reste de vos repas en fait.

Chez moi, aucun souci à gérer au quotidien, puisque je maîtrise ce que je mets dans mon assiette.
En revanche, lors des repas à l’extérieur, il aura fallu parfois demander de retirer un aliment du plat. Et c’est tout.
Mais en général les enseignes proposent 1 à 2 plats végétariens. Cela reste des plats assez gras, de base comme la pizza 4 fromages ou encore le burger Veggie.

Dans le cadre d’une alimentation saine, je mets en garde sur ce type d’alimentation, qui serait à long terme bien pire qu’un plat équilibré avec viande.

Au final, me sentant bien dans ce mode de vie, les mécanismes de réflexion deviennent automatique. De moins en moins besoin de réfléchir à l’avance sur ce que je vais cuisiner.

Même les amis, famille ont joué le jeu très agréablement et les discussions à table étaient très enrichissantes sur le sujet. Je les remercie d’ailleurs pour leur soutien.

Enfin, on m’a demandé un jour  » Mais tu en es où avec ton défi ? Il se termine quand ? »


Je regarde la date, oh m…. cela fait 4 jours que je l’ai terminé.
Comme quoi, je n’attendais pas avec impatience en serrant les dents la fin de ce défi.
Pour être tout à fait honnête, j’appréhendais la fin, car je ne savais pas l’impact que cela aurait dans ma vie.

Et l’impact est considérable.

Le résultat est surprenant puisque déjà, j’ai fini ce défi par un semi-marathon à Reims.
Sans préparation physique au préalable, sans forcer sur le parcours.
J’aligne mon record perso, précédemment fait sur le Semi-marathon de Paris . Vous pouvez trouver le compte-rendu du Semi-marathon de Paris en cliquant sur le lien.https://www.youtube.com/watch?v=-hRcA29EyQE&t=22s

Preuve déjà que le végétarien peut aisément pratiquer du sport, et en plus en performer.


Et même devenir meilleur. J’en suis convaincu, ayant vu très récemment le documentaire « game changers » sur Netflix. J’ai pris une vraie claque à ce sujet.
Arnold Schwarzenegger qui nous dit que sportivement parlant on a tout faux, lui le premier.
Je vous le suggère. ( sélectionnez les sous-titres en français ) en cliquant sur la roue crantée dans la barre du basse la vidéo.

Qu’en-reste-t-il alors ?


Et bien me voilà bien embété les amis. Je remange de la viande sauf que …
Naturellement , je me rend compte que pour le moment je privilégie naturellement un repas sans viande. Le poisson ne me dérange pas pour l’instant.
Si je ne peux pas faire autrement, alors j’opterai pour du poisson voire en dernier recours de la viande. Comme lors d’un repas de famille par exemple.

En revanche, chose inexplicable, certains plats ne me sont plus mangeables, comme une cuisse de poulet que j’aimais tant autrefois. C’est comme ça.

Et le fameux saucisson que je mangeais tant, et bien là aussi je m’en passe très bien et il ne me manque en rien.

En conclusion, avec un simple défi de 30 jours, fait sérieusement en cherchant à comprendre sans juger, et me mettre à la place de, j’ai radicalement changé ma façon de manger.
Je suis donc devenu Flexitarien.

Au sein du foyer, ma famille à par la suite pris le train en route pour réduire aussi la consommation de viande et poissons.

Au final nous avons pris conscience des bienfaits ENSEMBLE pour le notre ainsi que pour l’environnement et les animaux. On essaye au moins.

Etant sensible à la cause animale, à l’impact de l’environnement dû aux élevages intensifs, je suis plus que satisfait d’avoir pris la décision de m’essayer à ce mode de vie.

J’ai pris le temps de noter les chiffres les plus marquants liés à l’impact environnemental sur une même image.

Source: l’INRA et des ONG dont Greenpeace

Je vous invite à essayer de réduire votre alimentation en viande et poisson. Une journée par semaine ou le soir tout simplement. Vous aurez un impact sur votre santé, votre porte-monnaie et l’environnement.

Ce qu’il faut retenir:

  1. Pas besoin de temps d’adaptation au changement de régime.
  2. Les sources de protéines ne sont pas que dans les sources animales.
  3. Votre santé, votre vie ne sera en rien dégradé, bien au contraire.
  4. Vous contribuerez à réduire les dégâts sur l’impact environnemental.
  5. Un mode de consommation plus raisonné aidera à lutter contre les élevages intensifs, néfastes au bien-être des animaux d’élevage.

Faites votre propre jugement.


Je vous dit à bientôt les amis.


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Catégories : défis

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